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Carnuta – L’Homme et la Forêt
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Histoire et patrimoine
 

MAIRIE DE JUPILLES
18 Rue du 8 Mai 1945
72500 JUPILLES
Tél. : 02 43 44 11 15
Fax : 02 43 44 81 37

 

> Histoire et patrimoine

Un peu d’histoire locale

La forêt de Bercé 5 400 ha à la forme d’un fer à cheval avec Jupilles en son centre.
La commune de Jupilles est située sur la D13 Saint Calais/La Flèche.
Château du loir est à 12 kilomètres et le Mans à 35 kilomètres.
Cours d’eau : Le Dinan


Situation Historique

L’homme ‘’PREHISTORIQUE’’ n’a laissé à Jupilles ni ‘’Dolmen’’ ni Menhir’’. Seules quelques pierres taillées ont été trouvées.

De la très haute antiquité, il reste des noms gaulois ou pré-celtiques : MAREUIL, LE BIGNON, MADRELLE et le nom de notre ruisseau LE DINAN.

Selon des études faites sur DINAN en Bretagne et sur DINANT en Belgique, ce nom signifie ‘’La divine vallée’’. Notre DINAN prend sa source dans un des hauts lieux touristiques de la forêt de Bercé ‘’La Fontaine de la Coudre’’

Selon une tradition populaire, le nom de Jupilles aurait été apporté par des moines de ‘’Jupille’’ en Belgique. Vers l’an 700, les Maires du Palais qui gouvernaient à la place des ‘’rois fainéants’’, et les évêques du Mans, étaient en relation. Les Maires du Palais siégeaient en Belgique à JUPILLE.


Ce nom de Jupilles pourrait être rapproché de Jupiter et du Chêne. Le château de la ‘’MOYNERIE’’ a été détruit. Seules subsistent les caves et une chapelle.

Au Moyen Age, il y a eu des seigneurs qui portaient le nom de Jupilles. Cette famille est partie vers le nord du Maine au Xlllème siècle (Moulins de CARBONEL). Raoul 1er de JUPILLES a participé aux croisades avec Saint-Louis.

Vers 1187, Guillaume des ROCHES, personnage important, Sénéchal d’Anjou, Maine et Touraine, fonde dans le manoir familial du HOUX à Jupilles, un Prieuré, dont il ne reste guère que la légende de Saint-Gourgou.


Voici la version recueillie par les écoliers dans les années 1970 :

  • Il y avait trois moines à la Chapelle du Houx,
  • Comme chaque après midi, deux moines partirent en promenade pendant que le troisième gardait les moutons,
  • C’était Saint Gourgou,
  • Ennuyé, il décida d’aller se promener, lui aussi…
  • Au retour des deux moines, les moutons avaient disparu,
  • Alors les moines pour se venger jetèrent Saint Gourgou dans le puits.


Au Moyen Age, il y a eu de nombreux fiefs qui ne sont plus aujourd’hui que des fermes ou des maisons comme les autres.
Seul l’hébergement de la PILLETIERE, tenu en 1341 par Jeannin PILLET, est devenu le château de la PILLETIERE. La PILLETIERE apparaît au XlVème siècle au cœur du fer à cheval de la forêt de Bercé.

D’après les archives du Maine, elle tire son nom de son premier possesseur. Le chevalier Jeannin PILLET qui y tenait ‘’hébergement de soldats et en 1341, en rendit aveu au baron de Château du Loir’’.

De cette époque, date l’aile donnant sur la vallée du Dinan et l’étang.

Au XVème siècle, la PILLETIERE passe à Messire Jean THIBERGEAU, seigneur de FLEE, de la TESTERIE, de PREAUX et bientôt de THOIRE SUR DINAN (Qui tire son nom de la tour forte qui dominait le Dinan)

En 1756, André du Bois, marquis de COURCERIERS, à cause de Dame Marie Augustine Charlotte de THIBERGEAU, son épouse, rend hommage de la PILLETIERE au roi LOUIX XV.

En 1776, les THIBERGEAU qui avaient détenu la PILLETIERE pendant quatre siècles, l’ont cédée à Messire PASTEAU.

Elle passe ensuite à la marquise de GIROIRE, puis à son neveu le marquis de l’ENFERNAT à qui l’achète le trisaïeul de Gilbert LEPEL-COINTET ; Henry CHADRIN dont la fille Laure épouse Paul de VILLEPIN.

Le château est agrandi et refaçonné sous le Directoire.

La Pilletière

"Ferme École"

En 1869, Paul de VILLEPIN prend sa retraite d’Officier de Marine et fait construire la Ferme Ecole où sont formés les cultivateurs du pays. Le bâtiment sert aux élèves qui y ont dortoirs, réfectoires et salle d’étude.

 
 

 

 

On peut voir sur le pignon sud de cette ferme des plaques de prix de concours agricoles : elles attestent de la qualité des troupeaux de cette ferme. Cette ferme est très moderne pour l’époque. Il invente un ingénieux système d’irrigation sur ses terres, par installation d’eau courante dans tous les champs. Il utilise le bief du Dinan pour y installer un moulin qui produit de l’électricité pour le château et une force motrice pour broyer le fourrage du bétail. Il fait construire, à ses frais la route qui mène à la forêt et en fait don à la commune de Jupilles. C’est lui également qui fait installer l’eau au village dont il est le Maire.

Paul de VILLEPIN est un humaniste, très en avance sur son temps.    
 

 

 

L’église ‘’Saint Pierre’’

"Xlème – XVlllème - siècles"

Son clocher, en flèche est remarquable avec ses deux niveaux d’abat-son…

L’intérieur est sobre. On est interpellé par l’immense inscription derrière l’autel, au fond de la nef : AIMEZ-VOUS, L’AMOUR EST DE DIEU’’

La porte de la sacristie est Renaissance. Les vitraux du XVIème siècle ont été détruits. Il ne reste que quelques angelots.














La ‘’pierre à bannir’’


C’est un ‘’micro monument’’ situé en général à l’entrée de l’église, à l’extérieur. On l’appelait ‘’Pierre au Annonces’’. A partir du Xlème siècle, devant l’assemblée paroissiale, les sentences prononcées par la juridiction épiscopale sont lues sur cette ‘’chaire extérieure’’ en pierre.


 

Le cimetière

On peut voir en son centre une très belle croix en pierre. Ce cimetière a accueilli de nombreux enterrements civils en raison de l’idéologie républicaine, pour ne pas dire anti-cléricale, qui a prédominé dans la commune au temps des sabotiers.

Des tombes étaient alors surmontées du triangle républicain : Liberté - Égalité – Fraternité.
La tombe d’Alexandre ‘’le libre penseur’’ et d’Albertine son épouse ‘’la croyante’’ est peut-être unique en France. Le triangle républicain y figure avec la croix du Christ.

                                           

    

Le Logis de Bercé


 Au départ c’est une école de garçons, puis ‘’un point d’accueil jeunes’’. Après complète restructuration, le ‘’Logis de Bercé’’ voit le jour en 1992. Il est composé de trois grandes salles dont :

  • Une salle de restauration,
  • Une salle de classe, réunion (avec mezzanine),
  • Un dortoir composé de 31 lits,
  • Une cuisine équipée collectivité,
  • Des sanitaires avec accès handicapés,
  •  Une cour fermée,
  • Une véranda sur toute la longueur du bâtiment.


Le logis accueille des groupes scolaires, des centres aérés et camps d’adolescents, des stages de randonnées, des instituts pour handicapés et les particuliers.

Les Tropes


Architecture futuriste et écologique.

Dans un endroit privilégié, à l’orée de la grande forêt de Bercé, à 1 km du village, 7 gîtes ont été créés, de conception originale.

Œuvre du duo Franco Écossais Édouard François et Duncan Lewis, jeunes architectes créatifs.

La salle de réception, ancienne maison forestière toute en brique, avec ses magnifiques poutres en chêne de la forêt de Bercé et parquet de bois complète l’ensemble.
Ce projet original a été réalisé de 1995 à 1997.

Activités économiques d’autrefois

 

  • Une métallurgie ancienne du Fer a laissé des traces sur le terrain (amas de mâchefer, excavations…). Elles se retrouvent également dans les noms des lieux-dits ‘’Les Forges’’ ‘’La Ferrière’’
  • Le tissage constituait en la fabrication de toiles ‘’façon’’ dites de Château du Loir (Dictionnaire Pesches, vers 1830)
  • La forêt a longtemps fait vivre de nombreux métiers. Les ouvriers et leurs familles vivaient dans les bois, en très grand nombre, migrant au fil des coupes et des chantiers ’’Merrain‘’ (planchettes servant à faire les ‘’douves‘’ pour tonneaux). Ce mode de vie a progressivement disparu pour s’éteindre vers 1950.


L’épopée du sabot de Jupilles de 1870 - 1940

Un produit connu dans toute la France et internationalement. La réputation du ‘’SABOT DE JUPILLES’’ s’est développée à la fin du second empire. Pendant 70 ans, l’essentiel de l’activité du village sera tournée vers les métiers du bois, spécialement la Saboterie.

Au début du XXème siècle, Jupilles produisait plus de 400 000 paires de sabots par an. Certaines sculpteuses, créatrices de modèles originaux, étaient considérées comme de véritables artistes. Les sabots bruts venaient de toute la France pour subir cette finition ‘’artistique’’. Après quoi, ils repartaient ‘’chausser’’ : hommes, femmes aux 4 coins du globe : Canada, Australie, Nouvelle-Zélande. Les G.I. de 1917 ayant été séduits : des expéditions eurent lieu vers les USA.


Dans son ‘’voyage en France’’ Ardouin DUMAZET’’ décrit l’activité des artisans de Jupilles au XXème siècle.

Les fabricants, afin de conserver leurs clientèle tentée par le bon marché des chaussures confectionnées en cuir, ont fait des sabots fort légers et très élégants : vernis, ornés de brides aux couleurs éclatantes.

Tel le sabot à la ‘’poulaine’’ sculpté sur toutes les faces est un vrai bijou. Ce sont ces sabots que portent les bretonnes les jours de fêtes.

La simple énumération des formes suffit à faire comprendre l’ingéniosité déployée, il y a des sabots tonkinois, marocain, persans, japonais, turquois, maraîchais, bretons, nantais, vendéens, sablais, bordelais et parisiens.

Les magasins d’échantillons remplis de sabot ou le hêtre encore frais (Aux nuances tendres) sont la joie des yeux ‘’Les fées de la forêt’’ doivent être chaussées ainsi de mignons sabots gravés de fleurs.

Certains sabotiers étaient artisans. Beaucoup étaient ‘’tâcherons’’ travaillant à domicile pour le compte de marchands. Tous étaient spécialisés dans une tâche : bûcher – former – parer – creuser.

Les femmes sculptaient, teintaient vernissaient, bridaient,…

Le village était dynamique, avec de nombreux commerces et de nombreuses sociétés de musique, de gymnastique, de tir,… Des maîtres de danse décernaient des diplômes au cours d’Assauts de danse.

Grâce  à un ‘’bélier hydraulique’’ le bourg a eu l’eau courante dès 1887.

Les artisans, commerçants, et ouvriers créèrent en 1898 une société de Secours Mutuel.

Mécanisation et disparition du sabot.

La guerre de 1914 appela les ‘’sabotiers au front. La mécanisation, dans les années 1920, permit de maintenir la production à un bon niveau, en suppléant aux ouvriers disparus.

Mais arriva la ‘’botte’’ en caoutchouc. Le sabot déclina. Après un dernier sursaut pendant la guerre de 1939-45, on a arrêté de fabriquer des sabots à Jupilles.

La population qui était de 1 256 habitants en 1906 est passée à 530 en 1999.

Une augmentation de 10% est apparue au recensement de 2004 soit 585 habitants pour atteindre 596 habitants en 2011.  

Le musée du bois

Créé par le Foyer Rural, installé dans un ancien dépôt de la saboterie, a été ouvert au public en 1978.
Pendant 28 ans, il a offert aux visiteurs 350m2 d’expositions, regroupant plus de 800 objets et outils.

On pouvait également y voir tourner des machines à fabriquer des sabots.

Ce musée à fait l’objet d’un projet ambitieux de transformation porté par la Communauté de communes LOIR et BERCE.

Carnuta – Maison de l’Homme et de la Forêt

Au centre du village de Jupilles, la Communauté de Communes Loir & Bercé a donné naissance à « Carnuta », un nouvel espace original, ludique et pédagogique, qui vous invite à découvrir cette relation si particulière que l'homme entretient avec le monde forestier.

 

Le Verger Conservatoire

Sur un terrain d’un hectare acquis en 1972, les ‘’Croqueurs de Pommes Maine et Perche’’ ont mis en place un verger pour la sauvegarde des variétés fruitières menacées de disparition.

 

Il y a environ 150 variétés de pommes à couteau dont les variétés très locales :

  • La jaune beurre,
  • La pomme de cimetière,
  • La pomme de quesne.


Il y a 30 variétés dans le verger à cidre, conduit en hautes tiges.

Les ‘’Croqueurs de Pommes’’ organisent des animations sur le thème de la taille et de la greffe.

L’objectif du Verger Conservatoire n’est pas de produire des fruits, mais de fournir des greffons pour les ‘’bourses aux greffons’’ d’hiver, organisées par l’association. Les journées de ventes de greffons se font principalement courant mars.

Forêt de Bercé

Chacun a sa propre définition de la forêt.

Pour le forestier, cultivateur de la ‘’SYLVE’’ Bercé est une futaie, c'est-à-dire que tous les arbres et brins sont issus directement de graines.
De plus, c’est une futaie régulière, tous les arbres du peuplement principal d’une parcelle ont le même âge.


On n’aborde pas Bercé sans citer dates, nombres et chiffres. En voici quelques uns.

L’Age : On demande souvent ‘’Quel âge a Bercé ?

A cette question, il nous faut remonter 16 000 ans avant l’an 0.

A cette époque, sur ce qui sera la France, la forêt est inexistante. Ce n’est qu’avec le réchauffement climatique que les pins de montagne et les bouleaux vont reconquérir l’espace.

Viendront ensuite les noisetiers, puis les chênes, les ormes et les tilleuls entre 5500 et 2500 ans avant l’an 0.

Les conditions climatiques vont être optimales et le couvert boisé s’étendra sur les 4/5ème de la France actuelle.

La forêt de Bercé prend ses origines très certainement à cette époque.

L’arbre le plus vieux de Bercé se situe dans la parcelle des ‘’CLOS’’ née autour de 1650. Mais ce n’est pas un seul arbre qui a 350 ans, ce sont tous les chênes des huit hectares des Clos qui ont cet âge.

Cette surface est unique en France de par son étendue, sa beauté, son âge. Dans cette parcelle, un arbre s’est vendu 116 000,00 Francs en 1985, ce qui représenterait  26 838,00 € en 2005.

Il faisait 1,45 mètres de diamètre et 13m3 de grume d’œuvre.

L’arbre le plus haut de Bercé est un chêne qui se trouve dans la parcelle de L’HERMITIERE,n° 203 A sur le territoire de Jupilles. Il mesure 50 mètres et… c’est… le… plus… haut… de… France.

Disons qu’il est aussi haut que la plus haute cathédrale de France, BEAUVAIS.

Quelques chiffres

Une plante rare, le POLYSTIC des montagnes (Oreopteris limbosperma), présent sur 7 communes sarthoises. Deux stations à Bercé dont une à Jupilles.

Deux plantes carnivores, DROSERA ROTUNDIFOLIA et DROSERA INTERMEDIA.

Deux lots de chasse à courre. Un pour le cerf, un autre pour le chevreuil.


Quatre concentrations importantes des touristes (Les Forges, La Coudre, L’Hermitière, Les Clos).

Cinq lots de chasse à tir.

Cinq cantons se partagent la forêt (Château du loir, Écommoy, La Chartre sur le Loir, Le Grand Lucé et Mayet).

10% des visiteurs reviennent très souvent à Bercé.

Onze communes se partagent la forêt.

36% des visiteurs passent plus de 4 heures en forêt lors d’un déplacement.

50km/H est la vitesse à ne pas dépasser sur les routes forestières.

60 tonnes de glands sont ramassées à la main lors d’une bonne glandée. Cela représente 15 000 000 de glands. Chapeau bas les glandeurs !!!

65 espèces d’oiseaux nichent à tous les étages de la sylve.

78% des véhicules qui viennent en forêt sont de la Sarthe.

100 km de pistes cavalières. Aïe mes sabots…

100 km pour le pourtour de la forêt de Bercé.

220 est le nombre de points d’eau, petits et grands.

342 mètres pour le centre émetteur ‘’Le Mans Mayet’’, P73 le plus haut de France.

600 Kg de vers de terre travaillent sur 1 hectare de forêt feuillue.

1 000 espèces de champignons répertoriés à ce jour.

5 391 hectares est la superficie actuelle de Bercé. Elle se répartit de la façon suivante.

  • Pruillé l’Eguillé                     309
  • Saint Vincent du Lorouër       489
  • Saint Pierre du Lorouër         388
  • Chahaignes                          214
  • Thoiré sur Dinan                  440
  • Jupilles                             1 121
  • Beaumont Pied de Boeuf       490
  • Lavernat                             238
  • Mayet                                 553
  • Marigné Laillé                   1 123
  • Saint Mars d’Outillé               26


Quelques dates parmi 100 autres

En l’an 632, en Buresaco, le Bercé actuel, des hommes prennent et tuent un BOS primigenius, un Auroch.

Ce soir, on mangera et on boira à la santé de Dagobert et de St Eloi.

Au Xllème siècle, Henri ll Plantagenêt, roi d’Angleterre de 1154 à 1189 et comte d’Anjou (1151), invite les frères de Grandmont (Ils seront 7) à s’installer en forêt de Bercé, dans le Bois Roux.

La concession fait 1 000 hectares, pour leurs besoins, le roi leur accorde un droit d’usage dans ses forêts domaniales.

La forêt française couvre alors 50% du territoire.

En 1291, Ordonnance de Philippe lV Le Bel définissant le rôle des maîtres des Eaux et Forêts.

En 1337, sous Philippe lV de Valois, la forêt de Beurcay devient royale pour la première fois.
Les français sont 20 millions et le français est parlé par tous les hauts personnages de l’Europe.
En 1396, Ordonnance de Charles Vl le Bien Aimé interdisant aux pauvres l’exercice de la chasse. Le braconnage va commencer.

En 1661, Colbert lance l’inventaire général des forêts royales. La grande réformation s’étendra de 1661 à 1680.

La forêt devient une réserve de bois de marine pour une flotte de guerre puissante.

En 1669, Procès verbal de visite généralle de la ‘’forest de Bercé’’ qui s’étend sur 6 435 arpents soit environ 4 240 hectares

Premier uniforme forestier et droit au port du pistolet

En 1673, premier plan de la ‘’Forêt Roïale de Bercé sise au païs du Maine dépendant de la maîtrise de Château du Loir’’

En 1719, Édit du 13 décembre sur la peine de mort contre ceux qui allumeraient du feu en forêt.

En 1723, Bercé s’agrandit d’environ 1 200 hectares. Sa superficie ne variera plus guère jusqu’à aujourd’hui

En 1839, le forestier peut introduire au pâturage en forêt 2 vaches plus un suivant de moins de 6 mois et au titre du panage, 2 porc dans les cantons défensables, (Ce n’est plus d’actualité)

En 1843, Le projet d’aménagement mentionne que le ‘’hêtre est acheté et débité sur les lieux par 1 800 ouvriers de Jupilles qui travaillent toute l’année et conduisent leurs marchandises à Château du Loir et aux foires de Tours et du Mans,…’’

En 1844, loi du 3 mai instituant le permis de chasse.

En 1870, pendaison des 2 derniers loups près de la Testerie (Jupilles). On enterre au même endroit un autrichien.

En 1921, après cette date, on ne produira plus de bois de marine à Bercé

En 1930, naissance d’un garçon au ‘’Rond de Verneil’’ en Bercé

En 1931, naissance de son frère au ‘’Rond Jousset’’, Jupilles, un jour de septembre à 20 heures.

En 1934, Le chêne BOPPE d’une circonférence de 4,77 m est foudroyé et coupé. Un nouveau chêne BOPPE (315 ans) est choisi dans la futaie des ‘’Clos’’.

De 1934 à 1950, une cuve de 1 000 200 litres, la plus grande du Monde est fabriquée avec des chênes de Jupilles, pour les caves ‘’BYRRH à THUIR’’

En 1949, les 30 et 31 juillet, trois feux vont ravager, en 36 heures, 500 hectares de pins Sylvestres à Bercé.

En 1964, le 23 décembre, la loi crée l’Office National des Forêts qui remplace l’ancienne ‘’Administration des Eaux et Forêts’’ organisée par l’ordonnance de Brunoy en 1346.

En 2007, nouvel aménagement de Bercé. Il se terminera en 2026

En 2008, Le Chêne Lorne, dernier arbre baptisé de la forêt de Bercé. Il s’agit du chêne le plus près de Jupilles, situé au centre d’un enclos chargé d’histoire. Mensurations : circonférence 3,30 mètres à 1,30m, hauteur sous branches : 20,50 mètres, hauteur totale : 43 mètres.

En 2010, L’Office National des Forêts travaille à l’obtention du label « forêt patrimoine » pour le massif de Bercé. Cette qualification concerne des sites forestiers emblématiques à haute valeur patrimoniale, culturelle et touristique.

La forêt française couvre 27% du territoire.